[Aventure] Les jolies choses

Finalement, la chapardeuse s'en sortait bien. Si le capitaine avait voulu, il aurait pu l'arrêter et la déposer dans la première prison.  Philosophe, Gotdin conclut sans murmurer mais pas en criant :

- Mouais, va peut être falloir couper les mains des Elfes et leur clore le bec, ça serait une bonne idée. A quelque chose malheur est bon :  Au moins, on sera plus sur ce rafiot. 

Il ajouta suffisamment fort pour être entendu par quelqu'un d'autre que le hobbit :

-  Grandes oreilles a intérêt à rembourser le trajet ; nous n'avons pas à supporter les pitreries des Elfes. Me faire monter sur un rafiot pour en redescendre comme un malpropre à cause d'une mangeuse d'herbe. La prochaine  fois, mouais, je me charge de lui découper ses oreilles.

Gotdin avait le sens de la discipline plus que ces touristes d'Elfes : c'était un guerrier pas un pitre, certes il aimait boire mais il valait mieux que ces longues oreilles. Juste au moment où il pensait cela, l'autre Elfe fit des siennes. " Qu'est-ce qu'elle trafique encore celle là ? " Comme il se méfiait de plus en plus, il garda sa main dans son sac ... "si les Elfes se mettent à provoquer des bagarres , où va-t-on ? "

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Capitaine je vous ais demandé a voir vos arme et j'aimerais bien qu'un de vos hommes ou vous nous accompagne jusqu’à votre stock d'arme. Et je demanderais bien a mon compagnon le nain de m'accompagner car il s'y connait surement mieux que moi.

Le Halfeling attendit le réponse du batelier en farfouillant dans sa bourse pour calculer son budget.
l

On vous a payé! Qu'est-ce que ça veut dire, hein? On était supposés aller à Gersdorf, qui est au Nord!! On m'a montré une carte tôt ce matin.

-Ben moi ce vieux Josef m'a dit qu vous souhaitiez vous rendre à la route de la Vieille Forêt. Faut croire que vous vous êtes mal compris mais rien ne vous empêche de descendre maintenant.

L'elfe se rapprocha très près.

Dis donc l'Homme? Tu fais quoi comme commerce? Hein? Vous n'auriez pas manigancé de nous vendre comme esclaves ton compère le Tavernier et toi? C'est pour ça que le voyage était moins cher?


Le capitaine s'esclaffa.

-Si vous sortiez un peu plus souvent de votre forêt, vous sauriez que le commerce d'esclave est un crime sur le territoire de l'Empire et personne ne serait assez stupide pour en faire le commerce à l'intérieur des terres. Pour le prix du voyage, ce sont les tarifs normaux pour vous emmener à l'auberge suivante le long du fleuve. Quand à mon commerce, il ne regarde que moi. Maintenant à moins que vous ne souhaitiez m'embrasser ma jolie, dégagez moi le passage.

Il la poussa doucement mais fermement hors de son chemin pour se diriger vers l'autre elfe, en pleine tirade.

Vous nous faites le voyage à 3 pièces d'argent, pour certains une bagatelle, pour d'autres une fortune. Cependant ce n'est pas le tarif habituel et je doute que le tavernier et vous nous fassiez une fleur. Si vous êtes un honnête Homme vous n'aurez qu'un coutelas sous votre manteau et guère plus que votre bourse et vos papiers dans votre poche. L'argent ne m'intéresse pas, les elfes n'ont guère de mal avec les choses que vous tenter d'amasser durant vos courtes vie.

-Je ne vois pas en quoi le contenu de mes poches vous regarde, ni en quoi il ferait de moi un honnête homme ou non. Mais à ce que j'en sais, fouillez dans les poches de quelqu’un d'autre est tout sauf honnête et malgré votre beau discours sur l’argent, je ne doute pas un seul instant qu ma bourse aurait disparue si elle s'y était trouvée.

Les jolies choses n'en sont pas moins dangereuses, vous devriez vous en souvenir malgré que vos peuple aient la mémoire courte.
Nous avons payé notre trajet et nous irons là ou NOUS l'avons convenu.

Prends un air faussement effrayé.

-Oh c'est que j'aurais presque peur. Quelles revendications pour une voleuse, vous entendez ça les gars.

Plusieurs acquiescèrent, amusés.

-Néanmoins vous comprendrez qu'en tant que capitaine, je n'apprécie pas que l'on me donne des ordres sur MON bateau de même que je n'accueille pas les voleurs à son bord. Ni ses compagnons. Vous descendez donc à la prochaine escale t si vous l'ouvrez encore une fois, c'est à la milice que je vous livre à l'arrivée et on verra à quoi vous sers votre longue vie dans une geôle.


Se tourne vers le halfling.

-Quand à vous semi-homme, vous comprendrez que je ne peux vendre une cargaison qui ne m'appartient pas, d'autant plus au compagnon, de près ou de loin, d'une voleuse.

Je réfléchissais vite. Il y avait eu maldonne. Bon, mais que faire? Tant pis pour le pauvre bougre, mais il était hors de question de continuer à faire des allées et venues sur le Styr, et puis on ne lui avait rien promis.
ô Morai-Heg,  pourvu que sa destinée soit supportable.

En tout cas, descendre à la prochaine auberge ne m'arrange pas.

Je tire la bru... ah bien, il semblerait pas si brute que ça en fin de compte. Il aurait pu se débarrasser de moi plus… radicalement, on va dire. Je tire donc sa manche avec un fond de sourire dans l'oeil :

Capitaine?
Petit silence.

J'ai été désagréablement surprise de ne pas me retrouver dans la direction voulue. Nous n'avions rien spécifié à l'aubergiste, mais il ne nous avait rien demandé non plus. Pourtant, il nous a entendus nous concerter pour aller vers Gersdorf. Cela j'en suis sûre.

Je ne sais pas pour les autres, puisque nous ne nous connaissons que d'hier, mais ça ne m'arrange pas de débarquer à la prochaine auberge. J'ai regardé la carte. Le plus pratique pour moi, c'est de descendre à l'auberge de la Grenouille Frétillante, si vous ne voulez pas nous laisser aller jusqu'à Hermsdorf. Arrivés là, on peut couper par la Forêt.

Est-ce que le prix que nous avons payé suffit pour aller jusque là?

Et je termine avec un sourire en coin. Je lui chanterais bien une petite chanson, mais je crois le moment inopportun.

Le nain s'approcha du capitaine, de son pas lent et mesuré , en ayant laissé son sac, il s'adressa au capitaine en tiléen attendant de voir si celui-ci y comprenait quelque chose, un voyageur comme lui devait parler cette langue, dans la négative en langage commun il lui dit :

- Capitaine, je comprends votre agacement contre ces bougresses d'Elfes qui ne nous apportent que des ennuis : je vous propose de compenser leur impolitesse et leur incompétence: vos matelots auraient-ils besoin de bras pour exécuter la manœuvre ? et puis un combattant comme moi ne serait pas de trop pour vous servir de garde si jamais cela chauffait pendant votre voyage : en échange mon ami hobbit que voici surveillera les grandes oreilles qui vous ont tant énervé. Et vous nous  emmènerez jusqu'à la destination convenue par cette elfe incapable ... je me suis laissé dire que parfois les barques étaient attaquées et la vôtre semble pleine de marchandises   - il bluffait, il avait peu regardé les marchandises et les seules qui l'intéressait étaient les armes- et mes compétences ne seront pas de trop, ni celles de ces vauriennes d'ailleurs peut être. Mouais - peu convaincu- c'est à voir : il y a des gens parmi cette race qui sont de fiers combattants , j'en doute pour elles mais on ne sait jamais.  Au pire, vous pourriez faire nettoyer votre bateau à ces bougresses, ça sert qu'à ça les Elfes  


 Clin d’œil au capitaine : humilier les deux elfes ne pourrait lui déplaire et ça ne déplaisait pas non plus à Gotdin.
Il regarda le capitaine en maugréant dans sa barbe ... mais son expérience de voyageur parlait : les voies d'eau comme terrestres ne sont pas sûres. 

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Nicklaus desendit du bateau sans un regard a l'équipage, il était toujours sans arme de corps a corps, mais il lui restait son filet au fond du sac, il le pris plié et l'installa,à sa ceinture, de façon à le lancer rapidement. Il ne connaissait pas ce bourg mais si il se fiait a son expérience il y aurait des nombreuse personnes qui ne voulais pas du bien a un groupe d'aventuriers surtout composé de non-humain.


Bon nous n'allons pas marchander toute la journée, je vous propose d'avncée dans la direction de notre destination.