[Aventure] Les jolies choses

Admin Date d'inscription : 16/06/2013

Un des bateliers s’esclaffa.

-Pas des plus sûres c'est peu dire. Avec tout ces brigands sur la route, c'est que c'est devenu pas facile de voyager de nos jours. Y'en a même certains qui s'attaquent aux bateaux qui naviguent sur le fleuve, c'est pour dire. Puis parait qu'y'a des peaux vertes plus profondément dans la forêt mais j'y crois pas trop. C'est qu'des racontars de bûcherons peureux à moitié saoul qui pètent de trouille au moind'bruit.

Admin Date d'inscription : 16/06/2013 Localisation : Strass

Les bûcherons peureux? Expression de jalousie pure, sûrement… ah! ces Humains… Par contre, tout le monde parlait de l'Ouest. Je me tournai vers ma compagne enrobée et demandai :

La route de la vieille forêt serait donc côté Ouest?

puis je rajoute après petite réflexion :

Des armes… hm… ça ne suffit pas toujours, il vaut mieux être plusieurs Et armés. En attendant personne n'a révélé connaître le chemin.

Je me tapote la lèvre inférieure avec l'index… hmmmm… pas assez d'informations. Le tavernier doit au moins pouvoir nous indiquer le chemin à suivre. Il serait bon de capter son attention et lui poser la question.

[Aventure] Les jolies choses - Page 2 Elrilm11

Date d'inscription : 22/06/2013 Age : 124

Les bateliers n'avaient malheureusement rien à lui apprendre.

Merci pour les informations, à votre santé. Je m'en vais voir vers ces terriens qui semblent partir dans la même direction que moi.

Elle se rapprocha du groupe

Oui, la route de la vieille forêt se trouve bien à l'Ouest.

Ursula sembla perplexe, une elfe ça devait pouvoir se repérer, non ? C'était en tout cas les racontars qui se disaient sur la jetée. Elle n'avait jamais côtoyé beaucoup d'elfe. Enfin, peut-être qu'elle en apprendrait plus sur eux et ainsi pourrait partager son savoir. Plus les gens allaient loin, plus ils revenaient avec des histoires farfelues et intéressantes, elle espérait pouvoir faire tout aussi bien avec son périple qui pour le moment était d'un ennui ... Elle préférait les voyages sans problème, il fallait juste trouver un élément. Mais le plus important pour le moment était la suite logistique de son périple.

Vous savez, ce ne sera pas trop dur de s'y repérer. Le chemin de la vieille forêt il n'y en a pas 100 non plus. Je ne pense pas qu'un guide soit nécessaire.
Quand comptez-vous partir ? A l'aube demain matin ?

Admin Date d'inscription : 16/06/2013

A fur et à mesure du déroulement de la soirée, les cris provenant de la cellule de Heinz Gerber, près de laquelle se trouve votre table, se font de plus en plus insistant. Voyant que vous n’êtes pas des habitués, il finit même par vous interpeller du fond de son trou.

Je vous en prie, ayez pitié d’un pauvre malheureux ! Mon nom est Emmerich Handler, je viens de Gersdorf, au Nord. Je suis venu ici pour chercher du travail voilà une quinzaine de jour. Personne n’a voulu m’engager c’est pourquoi je suis venu prospecter du côté du Coq Hautain pour tenter de trouver quelque chose à manger et pourquoi pas un emploi. Mais au lieu de ça un chasseur de prime m’est tombé dessus aujourd’hui. Il m’a frappé et ligoté avant de venir à l’auberge et d’annoncer à tout le monde que j’étais Heinz Gerber le grand hors-la-loi. Mais c’est faux ! Je vous en supplie aidez moi avant que les patrouilleurs n’arrivent sinon c’est sûr, ils me pendront !

Josef passant par là attrapa la matraque pendant au mur et entreprit de frapper les barreaux de la cellule.

Mais tu vas la fermer ! Si tu continus je te jure que je n’attendrais pas les deux jours que le chasseur revienne avec les patrouilleurs mais que je te pendrai moi-même bien avant. Maintenant reste tranquille !

Il raccrocha la matraque, s’essuya les mains sur son tablier graisseux et s’adressa à votre tablée avec un petit sourire gêné.

N’écoutez pas trop les racontars de ce brigand, il raconte la même chose depuis qu’on me là amener à qui veux l’entendre.

Interpeller au comptoir pour le service, il vous laisse seuls. « Heinz » jette un regard en direction de Josef et un fois celui-ci suffisamment éloigné, il reprit :

J’ai une femme et un enfant à Gersdorf. Ce n’est pas loin. Si vous pouviez juste envoyer un message ou y aller vous-même pour la chercher, elle pourrait confirmer mon identité. Nous habitons à côté de l’auberge du Veau Vert. Dites à Heidi que j’ai des problèmes.

Le cas de l’homme pose à réfléchir. D’un côté, s’opposer aux patrouilleurs de l’Empire n’est pas forcément une bonne idée, surtout si cet homme est bien Heinz, le hors-la-loi tant recherché. De l’autre, et s’il dit vrai, il est probablement bien innocent et le sauver d’une injustice serait un acte plein de mérite. Le souci c’est que ce voyage jusqu’à Gersdorf vous ferais faire un grand détour sur votre objectif qui se trouve à l’Ouest et non au Nord et rien ne dit que les autres soient prêt à faire le voyage dans une direction ne les intéressants guère. La cellule de l’homme n’est pas gardée et la serrure, bien que de bonne facture, pourrait céder avec de la force. Cela permettrait d’économiser le temps de voyage et faire sortir le malheureux de son trou avant de lui faire quitter l’auberge discrètement. Il ne vous reste plus qu’à décider du sort de cet homme.

Admin Date d'inscription : 16/06/2013 Localisation : Strass

C'est insupportable ce type qui geint. J'écoute et regarde avec curiosité. la justice des humains… hah!
En tout cas, celui-ci a l'air plein de constance, d'après l'aubergiste, puisqu'il raconte toujours la même histoire depuis le début. Je ne me mêle pas des histoires des humains. Cependant, rapporter un message… ce n'est pas la mer à boire.

Je me tourne vers le chasseur de primes :

Niklaus? Avec-vous vu l'affiche pour Heinz Gerber? Ce bonhomme lui ressemble-t-il?

et je poursuis mezzo voce, comme pour moi-même :

On pourrait bien délivrer son message, si on trouve cette Heidi… qu'en pensez-vous, vous autres?

Date d'inscription : 22/06/2013 Age : 124

Ursula écoute l'homme, qu'il soit innocent ou coupable ne changeait rien que pour le moment il ne serait pas de bon ton de l'aider. Ne jamais se mêler des affaires des autres. Mais bon, quelqu'un dans la détresse... Que faire ? Ils ne pouvaient l'aider, du moins ouvertement. Aussi la proposition de l'elfe fut la bienvenue. Elle lui répondit sur le même ton de voix

Je partage votre avis. Le détour est certes présent, mais bon, si cela peut aider.

Invité

Alors que le groupe discuter paisiblement du voyage entre eux, au vu de la défiance des gens du cru, un homme en cage se mit à brailler, quémander et pleurnicher. Beatrix le regarda en fronçant les sourcils tout en avalant une goulée de bière. Les malandrins n'étaient vraiment pas si coriaces que cela. Celui-là pleurnichait comme un sale marmot pris sur le fait. Au lieu de faire comme s'il n'existait pas, ce qui selon elle était un très bon conseil que leur avait donné l'aubergiste, l'elfe proposa d'aider ce que sembla approuver la dénommée Ursula. Beatrix posa sa choppe et dit :

- Je suis pas sure qu'on devrait se mêler de ça. D'une c'est pas dans notre direction et de deux c'est pas franchement une bonne idée de se mêler aux affaires de chasseurs de prime et de la garde.

La jeune femme regarde ses compagnon de tablée et continue à voix basse pour essayer d'éviter les oreilles trop indiscrètes.

- Risquer notre vie pour un parfait inconnu, probablement un fieffé menteur et voleur qui mérite son sort, hummm. En plus les autres seront plus qu'heureux de nous balancer aux gardes quelque soit nos intentions. Enfin je vous avoue que jouer les messagère juste par bonté d'âme....

Beatrix laisse la fin en suspend mais bon sa bourse est vide et elle pense d'abord à sa survie plutôt qu'à celle d'un brigand. Néanmoins elle sait déjà qu'elle se ralliera à la majorité bien que si ses compagnons souhaitent porter le message, elle demandera compensation au prisonnier.

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Date d'inscription : 24/06/2013 Age : 27

Niklaus entendit l'homme pleurnicher et ses nouveaux compagnon douter de sa culpabilité. Les accusés se comportait tous de la même manière celui là sans exception, les états d’âmes ne permettait pas de s'enrichir de son métier mais la plupart des autres personnes voulait l'aider.

Je pense qu'il a un air de ressemblance avec le coupable,mais je ne peut pas prouver sa culpabilité sauf si je l'interroge mais là il me faudra l'avis de son gardien. Nous pourrons y voir clair que si nous allons a son point de rendez-vous mais ça rallonge le voyage donc a choisir.

Après sa déclaration Niklaus resta silencieux a écouter les autres débattre...

Admin Date d'inscription : 16/06/2013 Localisation : Strass

Je les écoute en séchant le fond de mon bock. Il serait temps d'aller se reposer. Puis j'ai besoin de faire le vide dans ma mémoire récente. Je me pince le nez, réfléchissant à la décision à prendre.

Aller porter un message… bah! Cela pourrait être amusant. J'ai un rendez-vous à honorer, mais je ne suis pas pressée. Encore faudrait-il savoir si cela nous éloigne beaucoup de notre route. Et puis, je suis curieuse. Réellement, cet homme est innocent? Ce ne serait pas la première fois que les Humains auraient rendu une justice expéditive.
D'un autre côté, disons-le : ce sont de fieffés menteurs.
Pas toujours très courageux…
Je réprime une ombre de sourire, caché derrière mon bock. La perplexité de mes compagnons est palpable. Voire leur muette désapprobation. En tout cas, la mangeuse de femmes, elle, ne la cache pas. Un bon point pour elle. Quoique je soupçonne que ce soit plutôt de l'egoïsme qui la fasse parler. Je ne peux cependant, pas lui donner tort.

Nicklaus ne se mouille pas trop. La grande fille ne s'engage guère, elle suit.
Je pince mes lèvres, puis pose mon bock doucement sur la table usée. Je me tourne vers le Helfling et lui dis à mi voix :

L'accord de son gardien? Vous êtes sur? Mais si on veut réellement savoir de quoi il retourne, il faudrait un peu plus d'informations, non? On ne peut pas partir à l'aveuglette, là.

Mmmmhhh J'aimerais aller m'étendre. Faites vite. Nous déciderons en connaissance de cause.

Ces derniers mots dits en regardant la Beatrix dans les yeux.

Date d'inscription : 22/06/2013 Age : 124

Ursula retena un soupir. Ah non, elle avait décidé qu'elle allait l'aider, elle avait au moins passé 3 minutes à y réfléchir, maintenant il ne fallait pas tout chamboulé ses plans. Et le fait que le plan n'était pas encore fait ne changeait rien à cela ! Elle tenta son plus joli sourire qu'elle prenait lorsqu'elle s'apprêtait à marchander.

On ne sait pas encore si cela nous rallonge beaucoup. Je m'en vais demander si les gens connaissent la route qui mène vers le Nord, car c'est là je crois que se trouve Gersdorf.

La nuit porte conseil de toute façon, je pense qu'on peut encore prendre la décision à l'aube.

Vous, messire Niklaus, avez peut-être plus d'affinité pour retirer des informations. Mais si cet homme est un fieffé menteur, tout ce qu'il dira ne nous sera d'aucun secours.

Je reviens.

Ursula vida sa chope d'un trait, se déplaça vers les Reiklanders, leur adressa un sourire mais continua son chemin jusqu'au bar et s'approcha d'un groupe de personnes. Elle leur demanda avec un sourire avenant:

Messires ! Puis-je vous interrompre quelques instants ? J'ai besoin de vos connaissances de la région. La route vers le Nord jusqu'à Gersdorf, ça me prendrait à pattes combien de temps ? Savez vous si elle est dangereuse ?

Admin Date d'inscription : 16/06/2013

-Messires ! Puis-je vous interrompre quelques instants ? J'ai besoin de vos connaissances de la région. La route vers le Nord jusqu'à Gersdorf, ça me prendrait à pattes combien de temps ? Savez vous si elle est dangereuse ?

Le groupe abordé, des bucherons de la région, soupesèrent l'étrangère du regard avant de lui répondre, reconnaissant l'accent typique de la pêcheuse faisant d'elle une compatriote Talabeclandaise. L'un d'eux, ressemblant à un ours et hachant les mots lui répondit :

-Pour Gersdorf c'est bien vers le Nord à partir d'ici. Pour la distance, c'est à un peu plus d'une journée de marche si vous marchez longtemps et que vous avez de longues jambes. La route est aussi dangereuse que n'importe quel autre route du coin avec les brigands qui trainent. Mais si vous voulez voyager plus rapidement et plus surement, les bateaux navigant sur le Styr sont un bon moyen de se déplacer rapidement dans les deux sens de navigation.

Date d'inscription : 22/06/2013 Age : 124

Un grand merci pour votre aide ! Une brillante idée que d'y aller en barque. Il ne me reste plus qu'à en louer une ! Quelqu'un en aurait une de disponible ? Le temps pour moi de faire l'aller retour. Il faudrait qu'elle soit assez grande pour contenir quatre personnes.

Ursula continua de garder son plus joli sourire. Elle espérait que ces hommes de bois pourraient l'aider car ils avaient l'air d'être tout à fait enclin à le faire. Néanmoins, si il s'avérait qu'ils ne pouvaient pas, elle irait demander aux bateliers qui ne seraient peut-être pas inutiles ici. Au pire, le lendemain, ils trouveraient bien quelqu'un. enfin tout cela, si ils se décidaient à y aller.

Invité

Beatrix écouta avec intention l'intervention du halfling. Pas très prise de position la demi-portion.... Il raconte ces salamalecs pour dire qu'il a dit quelque chose en somme. Alors que l'elfe lui répond, la jolie Ursula se lève et part discuter avec un groupe d'hommes. Au vu des troncs qui leurs servent de cuisses et de bras, il doit s'agir de bûcherons. Beatrix rigole intérieurement en s'imaginant les pensées de ces hommes devant de ce petit bout de femme. C'est alors qu'elle capte les mots d'Elrimalinde et reporte son attention sur elle. L'elfe la fixe dans les yeux. Beatrix soutient son regard et malicieuse dit :

- Je suis pas contre un coucher. J'ai moi-même déjà loué une chambre.

L'allusion, accompagnée d'un clin doeil coquin, ne peut pas être mal comprise par la jolie elfe. A moins que les elfes soient réellement aussi frigides que le disent les légendes.

- En tout cas, vous connaissez ma position sur lui, achève-t'elle en faisant un signe de tête vers le prisonnier.

Date d'inscription : 24/06/2013 Age : 53

Gotdin était fatigué, des jours de marche à pied depuis Karak Hirn jusqu'à cette région dont on lui avait tant parlé et qu'il avait décidé d'explorer compte tenu de sa mésentente avec son beau-frère, futur roi nain. Oui, bon sa soeur n'avait pas bon goüt, il avait fallu qu'elle choisisse cet arrogant plutôt que le brave Ungrim qui était loin d'être paresseux et qui avait le don pour trouver de précieuses pépites.

Voilà donc notre Gotdin devant la taverne et aussitôt un sourire de satisfaction effleura ses lèvres si tant est qu'un nain puisse sourire dans sa barbe et que l'on ait une vue d'elfe pour le voir. Pour tout dire, le sourire d'un nain est presque imperceptible. Gotdin souriait, il allait pouvoir boire une bonne bière, enfin bonne , façon de parler ces humains ne savent ni vraiment la faire, ni la boire et l'inconvénient c'est que ces tavernes humaines sont remplies d'elfes, et d'humains en général et que ces double portions ne savent pas apprécier la bière en silence.

Gotdin espérait aussi trouver quoi faire pour continuer sa formation de mercenaire : ouais s'il y avait du travail on le trouverait surtout s'il fallait frapper fort, pas vite mais bien ; Et à défaut il n'avait rien contre une partie de dés, il bluffait pas trop mal.

Il entra donc dans la taverne , déjà agacé et marmonnant dans sa barbe contre le tenancier du lieu qui parlait sans arrêt et qui passait son temps à bouger dans tous les sens : raté pour la tranquillité.

Il rejoignit la salle des passagers comme l'y invitait le volubile tenancier et commença à siroter sa bière amoureusement , oui amoureusement parce que les femmes naines ne courant pas les grottes, les nains reportaient souvent leur affection sur la bière, et à observer les clients de la taverne ...

Admin Date d'inscription : 16/06/2013 Localisation : Strass

La discussion s'éternisait… quasi dans le silence, si l'on peut dire. Ils étaient tous réticents, je le voyais bien. Peut-être avaient-ils raison…. Je regardais le fond de mon bock, écoutant à moitié les voix… L'allusion de l'intrépide mineuse n'eût garde de m'échapper. Eh bien, mais la servante ne lui a pas suffi? Que cherchait-elle donc? Pas l'amour, je veux dire le sentiment? Certainement pas. Uniquement cette guerre aimable où chacun est vaincu à la fin, je suppose. Hm… Curieuse femme.

Je regardais par en-dessous, la tête toujours baissée sur le fond de ma chope vide, quand je vis entrer et s'installer une demi-portion dans la salle.
Machinalement, et peut-être due à l'idée de guerre précédemment évoquée, mais ravivée par la présence de ce… nain! un air me monta à la gorge, que je me mis à fredonner.
La guerre!!

Pourquoi ne pas se battre?

J'interrogeai :

Bien!! Allons donc voir quelle tête a cette Lili, non, Heidi, et si elle vaut la peine qu'on lui fasse de la peine. Ursula? Pensez-vous que l'on puisse avoir un bateau? Qui vient avec nous?

Admin Date d'inscription : 16/06/2013

Les bûcherons se regardent ls uns les autres, un peu gênés.

-Pas qu'on veuille pas vous aidez mais on passe par ici très souvent. Vous feriez mieux d'aller voir avec Joseph pour le bateau, il connaît mieux ses clients que nous.

Date d'inscription : 24/06/2013 Age : 53

Gotdin FARAMUSON avait assisté au remue ménage dans l'auberge. Il prit le temps de finir sa bière avant de se lever lentement et marcha d'un pas tranquille vers le groupe non sans avoir au préalable commandé une chambre bon marché ( 3 pistoles , ça fait peu si on veut s'payer plusieurs bières) en ajoutant un bonhomme : " une paillasse suffira". L'évocation des peaux vertes ne lui avait pas échappé et l'avait intérieurement réjoui, l'idée de se frotter à ces bestioles l'intéressait. Puis faire la route avec des compagnons ne serait pas désagréable surtout si la bonne femme humaine savait cuisiner , fallait pas attendre ça d'une elfe pour sur. Quant au Hafling, il avait entendu parler de ces créatures mais ce serait une bonne occasion de connaître ces créatures manifestement pas taillées pour le combat.

Le groupe assemblé semblait assez faible, du moins il n'avait pas décelé la présence de véritables guerriers même chez les Humains, quant aux elfes à part bouffer de l'herbe, qu'est-ce qu'ils savent faire cela . Il donna un coup ( non sur l'épaule, il n'était pas à la bonne taille ) à la hauteur du mollet de la grande jerke aux mœurs bizarres et déclara d'un ton bourru :

- "Un coup de main ma ptite dame pour aller porter c'message à c'te Lilli, vous m'semblez pas ( il faillit dire bien) assez entourée. Mon nom c'est Gotdin et j'crois que mon arbalete vous s'ra utile en cas de coup dur . J'srai pas contre un bout d'route avec des gens ; c'sdoit être mon côté protecteur puis j'sais pas cuisiner. C'village , ça m'détourne pas trop d'ma route et puis si l'brigand est pas brigand on pourra ptêtre obtenir une récompense de la part d'sa femme : deux ou trois pistoles de plus, ça s'rait pas d'refus. ( soudain inquiet à l'idée de devoir parler à un batelier et d'avoir recours à ses services). Par contre, si on peut éviter d'prendre une barque j'suis pour, j'sais mal nager en cotte de maille . "

Date d'inscription : 24/06/2013 Age : 27

Les autres discutaient et le halfelin s'était détourné de la discussion. Seul il n'aiderait pas l'humain mais si le groupe y allait il le suivrait. Niklaus se perdit quelque minutes dans ses pensées avant d'être interrompu par la voix du nain qui se présente.

Maitre longue-barbe vous portez une arbalète à ce que je vois j'aurai l'immense honneur de comparer nos capacité tout le long du parcours que nous ferons ensemble. Cela vous dit-il? Une chope de bière au gagnant.

Admin Date d'inscription : 16/06/2013 Localisation : Strass

Ah bien! Voilà mon pseudo-allié qui parie avec le nain!! Tous des vendus. Je réprime ma grimace moqueuse. Eh bien, mais que fait Ursula? Les bateliers ont l'air d'être sa tasse de thé, enfin, pour ce qui est des négociations bateaux… enfin, je me comprends.

J'interromps le petit air que je fredonnais mezzo-voce, à titre de réponse à la pétulante Béatrix, mais le comprendra-t-elle seulement?
…...
Tell her to reap it with a sickle of leather,
Parsley, sage, rosemary and thyme,
And to gather it all in a bunch of heather,
Then she'll be a true love of mine.
……...
Je réprime mon impatience, je réprime un bâillement d'ennui, et je hèle maitre Joseph avec mon sourire le plus étincelant et ma voix la plus envoûtante :

Joseph Haarig?

Il m'a repérée, il s'approche.

Si nous voulions nous déplacer en bateau demain, à qui devrions-nous nous adresser?

Admin Date d'inscription : 16/06/2013

-Un bateau ?

L'aubergiste gratta son crâne dégarni avant de déclarer avec un sourire.

-Et bien dame elfe, il vaut mieux que vous vous adressiez à moi bien sûr ! Je vais vous trouvez un bateau ne vous inquiétez pas.

Il disparu quelques minutes puis revint vers le groupe, donnant par la même occasion la clé de sa chambre au nain et encaissant son paiement.

-Premier étage, troisième porte à droite.

Puis en revenant à l'elfe.

-J'ai parlé à un ami qui accepte de vous conduire à destination pour la somme de 3 pistoles par personne.

Admin Date d'inscription : 16/06/2013 Localisation : Strass

Hahahahahahahaha!

Mon rire fuse et va se perdre dans les fumées accrochées au plafond. Il a jailli spontanément à l'énoncé du tarif.
Certes. Le bateleur ne fait pas de voyage pour rien, mais je n'ai pas trois pistoles. Adieu aventure et visite impromptue de contrée inconnue. Je finis de rire, je souris presque tendrement au tenancier d'auberge et lui dis en penchant la tête de côté :

Maître Haarig, ça sera sans moi. Je n'ai pas trois pistoles à donner et je n'ai rien à vendre.

Je me lève, lisse du plat de la main les plis de ma tunique et me dirige vers la porte.

Bonne nuit compagnons. Je suis lasse. A demain peut-être.

Date d'inscription : 24/06/2013 Age : 53

Le petit homme lui plaisait beaucoup ; en voilà au moins un qui n'avait pas peur de la chopine.

- Top là mon brave , si tu n'as pas peur de perdre . Allons y pour une chope au vainqueur. Tu me plais, toi. Tu vas certainement perdre mais tu es courageux.

Il entendit ensuite la somme exigée par le passeur et interpella l'aubergiste :

- Trois pistoles mais croyez vous donc qu' l'on ait trois pistoles à dépenser pour s' noyer ? Et puisque la traversée coûte ce prix et si y',a pas d'aut'moyen d's'rendre où c'est y qu'on doit aller, y a-t-il moyen de gagner la somme ici avant de partir? Souhaitez-vous un peu d'animation dans votre taverne l'homme ? Faites-moi venir les plus gros buveurs du cru et vos plus belles chopines, nous allons faire un concours de boisson . Deux pistoles au vainqueur . Ca vous va l'ami ? Et pour ceux qui n'encaisseraient pas la boisson , ils n'ont qu'à faire la vaisselle et vous aider en cuisine. J' doute que tout le monde ait plus de trois pistoles ici. Y'a pas marqué bourgeois sur ma tête , en tout cas .

Admin Date d'inscription : 16/06/2013 Localisation : Strass

J'avais la main sur la poignée de la porte quand la diatribe du nain m'arrête. Il voulait quoi? Organiser un concours de beuverie pour gagner deux pistoles? Deux? Je soupire… Et la boisson qu'il allait ingurgiter, qui allait la payer, hein?

Je me retourne posément et reviens sur mes pas. Et tout en plongeant la main dans mon décolleté pour en sortir la petite bourse improvisée que j'avais cachée entre mes seins, je m'adresse à Maître Haarig :

Monsieur, va pour vos trois pistoles, et j'espère que votre bateleur, non batelier, est honnête. Après tout, il est juste que chacun gagne sa vie.

Tout en comptant les pièces, dix-huit pistoles, il m'en resterait quinze et des sous, je surveille les réactions de la demi-portion éructante non loin de moi. Je tire trois pièces, remets les autres dans leur nid, me tourne vers l'aubergiste et lui tends le prix du marché.

Voilà. Comptez-moi du voyage, s'il vous plaît. Je serai ici demain tôt. Ne décevez pas ma confiance, l'Homme.

Et cette fois, je tourne les talons pour de bon.

Date d'inscription : 24/06/2013 Age : 53

L'elfe était plus riche qu'il n'y paraissait : cela ne l’étonnait pas , ces Elfes, tous des planqués et que ça roule sur l'or et que ça fait des si et des mais ...

Le nain avait suffisamment d'argent sur lui pour payer le voyage, mais rien à faire, prendre le bateau ne lui disait rien qui vaille, il ne savait pas nager et il avait très peu confiance dans les navires.

Aussi, l'air grognon, il donna à l'aubergiste 3 pistoles pour le batelier, 5 sous pour avoir un lit n'importe où et ajouta :

" Mouais, si vous pouviez me préparer une bonne pinte que j'emmène pour monter à bord de votre cercueil ambulant et un petit tonneau aussi si y'a moyen si ça coûte pas trop et si j'ai pas à faire la vaisselle. A combien vous le feriez le petit tonneau , l'ami ? , Si je me noie , que je me noie au moins heureux, je ne voudrai pas que le dernier goût que je sente dans ma bouche soit celui de la flotte . Ce serait pas bon pour mon karma. Ajoutant le geste à la parole : VL'a déjà 2 sous de plus pour cette bière là et celle que vous allez me préparer l'homme, en bon aubergiste que vous êtes "

Le nain bougon songeait que ce serait mieux d'y aller à pied quitte à faire un détour au village et traverser à pied sec la rivière ... mais ces humains et ces elfes ils tenaient pas la cadence à pied, c'était des chichiteux pas très endurants.

Date d'inscription : 24/06/2013 Age : 27

Niklaus entendit la proposition du batelier. La somme était pas mal mais il avait des quoi payer et certains l'avait déjà fait, il sortit sa bourse et sortit 3 pistoles qu'il tendit au comptable improvisé.

Je suis du même avis que l'elfe n'essayai pas de nous tromper. par contre il me faudrait une chambre pour la nuit. Combien?

Ensuite il se retourna tout de suite vers le nain.

Maitre longue-barbe je crois que le bateau peut-être une bonne idée rien que pour le faite que les arbalètes y sont plus utiles qu'en pleine foret.

Pensant qu'il n'avait pas d'arme pour le corps a corps il se retourna vers le tenancier.

Sinon, monseigneur connaissez vous un marchand dans la joyeuse assemblé qui vide vos stock de boisson et de nourriture qui pourrais vendre des armes?

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