[Aventure] Les jolies choses

ous voyagez seul le long du Styr, le fleuve qui sépare les provinces impériales du Talabecland, dans laquelle vous vous trouvez, et du Stirland. Les raids sont devenus monnaie courante dans la région et ce, depuis la dernière décennie. Ceci est en partie le fait de la féroce rivalité qui existe entre sigmarites, les fidèles de Sigmar, et ulricains, affiliés à Ulric, tout autant que de la concurrence effrénée que se livrent les différents barons de la région pour attirer le regard de l’Empereur et rentrer dans ses grâces. La situation est encore plus exacerbée par les quelques mauvaises années de récolte et de climat déplorable, les quelques ravages occasionnés par une épidémie de peste mais surtout par les répurgateurs qui sillonnent la région à la recherche de sorcières et de mages rebelles, à qui ils associent tout naturellement ces calamités. Pour couronner le tout, une recrudescence du banditisme, spécialité de l’Empire et activité très lucrative, et une rumeur faisant état d’une présence peau verte dans les diverses contrées de la Grande Forêt, région dans laquelle vous voyagez. C’est en gardant à l’esprit ces différents faits que vous continuez votre voyage sur un chemin qui longe le Styr et la Grande Forêt, à laquelle vous jetez de temps en temps des regards inquiets quand des bruits en proviennent car la route guidant à la celle de la Vieille Forêt, à l'ouest et qui est votre objectif actuel, traverse cette zone pleine d'embûches qui vous guettent et la prudence n'est pas un luxe. Malgré tout, vous continuez votre route sans encombre et vous entrapercevez au détour du sinueux sentier un bâtiment tandis que le soleil commence à se coucher. La nuit tombe lorsque vous arrivez en vue du Coq Hautain, une auberge fluviale très prisée, faisant office d’étape incontournable pour tous les marchands qui voguent et commercent entre Krugenheim et Wurtbad et située à environ une journée de marche de Gersdorf, point de passage vers votre destination. Ravi de pouvoir passer la nuit au chaud vous pénétrez dans le bâtiment. Assailli par la chaleur et par les odeurs de nourriture, vous constatez que la grande salle est remplie comme on pouvait s’y attendre au cœur du printemps. D’un coté de la salle, vous apercevez des soudards en train de faire un concours de boisson. Près du comptoir et à plusieurs tables, vous constatez que les marchands, les bateliers, les bergers et autres gens du cru s’échangent rumeurs et ragots. Sur une table un peu plus isolée, des clameurs montent quand quelqu’un perd sa mise au jeu, organisé par les habitués friands de jeu d’argent, ici à base de dés. A peine votre état des lieux effectué, vous apercevez un homme de taille moyenne et quelque peu empâté qui se précipite d’un pas vif à votre rencontre.

-Bien le bonsoir voyageur, bienvenu à l’auberge du Coq Hautain.

Il vous attrape par une épaule et se dirige avec vous vers le comptoir.

-J’vais vous paraître un peu indiscret mais d’où venez-vous voyageur ? Vous savez, les habitués je les connais bien et plus aucun bateau n’arrive à cette heure tardive alors je suppose bien que vous ayez voyagé par la terre jusqu’ici hein ?

Il tourne vers vous son visage rougeaud.

-J’en oublie mes bonnes manières ! Je suis Josef Haarig, tenancier de ce lieu.

Il s’incline légèrement devant vous, vous laissant admirer sa calvitie naissante.

-Vous savez, les routes sont dangereuses ces temps-ci, vaut mieux voyager accompagné que seul. Où donc vous rendez-vous ? Et n’allez pas penser que je suis curieux, c’est juste que je me vois un peu comme une agence matrimoniale mais pour les voyageurs. Je mets en relation les gens qui vont au même endroit ou qui empruntent la même route pendant quelques jours afin qu’ils puissent faire un bout de chemin ensemble et éviter toutes sortes de désagréments. Il n'est pas rare de retrouver des voyageurs isolés morts sur le bord de la route, dépouillés de leur possessions terrestres. Et puis les peaux vertes…  Ainsi pour votre confort et…

L’aubergiste vous fait un clin d’œil.

-…que vous puissiez revenir dépenser votre argent dans mon établissement, je vous invite à passer dans l’arrière-salle ou se réunissent les voyageurs de passage.

Il vous montre d’un pouce potelé une grande porte près du comptoir.

-Vous trouverez sûrement une tablée qui se rend dans la même direction que vous.

La porte s’ouvrit sur un nouveau voyageur.

-Ah le devoir m’appelle. Ravi de vous avoir rencontré. Et n'hésitez pas si vous avez besoin d’une chambre pour la nuit ou que vous voulez boire un coup.

Josef agrémenta cette phrase d’une petite tape sur l’épaule puis tourna les talons avant de s’élancer d’un pas vif à la rencontre du nouvel arrivant. Actuellement au comptoir, vous vous questionnez sur ce que vous allez faire maintenant, vu ce que la taverne à a offrir en termes de ragots et d’amusement et les possibilités qu’elle offre de former un groupe de voyage.

Beatrix était fourbue. Elle avait perdu ses collègues prospecteurs lors d'un éboulement dans les mines des collines de Colsa. LA jeune femme avait traversé les bois s'orientant grâce aux étoiles et à la mousse sur les arbres. Néanmoins elle avait du faire une petite erreur et semblait s'être rallongée d'un paquet de miles. Au lieu d'arriver à Dohna elle se trouvais bien plus au sud à l'Auberge du Coq Hautain.

La jeune femme poussa la porte de la taverne s’avança dans la pièce trop éclairée pour ses yeux qui n'avaient connu que la pénombre depuis plusieurs semaines, d'abord dans la mine et ensuite dans la forêt. Néanmoins, elle prit place à une table. Elle avait pris des bains dans des ruisseaux mais elle devait alors l'air d'un épouvantail. De plus elle sentait ses traits tirés et savait ses cheveux complètement en bataille comme s'ils n'avaient pas vu de peigne depuis bien longtemps.

Elle ne entendit la conversation de l'elfe et du tavernier mais elle n'intervint pas. Les elfes c'étaient pas des gens très intéressant en général mais bon c'est vrai qu'elle était jolie. Cependant elle avait soif et avait besoin d'une chambre pour se débarbouiller, elle interpella l'homme :

- Pardon de vous déranger, Bonsoir. J'aurais bien besoin d'une choppe de bière bien fraiche et d'une chambre pour me rendre présentable Tavernier.

Pour appuyer ses dires elle sortit sa bourse de cuir qu'elle trouva bien légère. Effarée, elle l'ouvrit.

- Oh non !

Un trou béait dans la bourse et seul deux petites couronnes avait survécu au voyage. La chance n'était vraiment pas avec elle en ce moment.

Elle avait vraiment besoin de repos !

Johanna marchait laborieusement à cloche-pied. Lors de sa dernière mission de reconnaissance, elle avait croisé un serpent qui ne l'avait pas raté. Résultat : une jambe encore un peu raide le temps que tout le poison s'élimine. 
En remontant le long du Styr, elle se demandait quelle nouvelle aventure l'attendait quand elle aperçut des lumières et entendit des cris et des chants.
Elle ne tarda pas à arriver devant une auberge illuminée et.......ce n'était pas trop tôt !


Elle fut accueillie par un petit bonhomme volubile et se laissa guider sans un mot vers une salle où pas mal de monde buvait, criait et chantait à qui mieux mieux.


Johanna se cala au comptoir et réclama une bière tout en observant l'assistance dépareillée. Sa bourse était pleine et elle n'avait aucun projet précis en tête, autant se détendre un moment.

Niklaus fut bien content de trouver cette auberge. La route n'était pas sur de nuit et il aimait bien pouvoir dormir au chaud. Le tavernier lui avait conseillé la salle des passagers. Il se rendit dans cette salle et observa les personnes présente, aucune d'entre elle n'avait l'air d'avoir besoin d'un chasseur de prime comme lui.

Niklaus s'installa tranquillement a une table.


Niklaus s'était assis a une lorsqu’il remarqua le dame encapuchonné. Il décida de la surveiller ,mais en commandant, bien sur une bonne part de nourriture.


Il interpella un serveur qui passait par là:


Bonjour a vous je commanderais un plat du jour pour une personne et une chambre pour la nuit. Sinon qui dans cette salle se dirige ou? Et y'a t-il des brigands recherché par les autorités locales?

Il attendit la réponse du serveur en continuant d'observé la personne encapuchonné qui fixait une elfe dans l'auberge.


Il sortit son arbalète et regarda si elle était opérationnelle, un combat pouvait surgir a tout moment. Il porta sa main a sa hanche et remarque que ça dague n'y était plus. Il pesta contre sa mauvaise chance et Niklaus chercha dans l'entourage si un brigand l'avait dans la main mais il ne la vit nulle part. Il devait se trouver une arme de corps à corps très vite. Un bon tir d'arbalète pouvait venir a bout d'un adversaire mais pas plus les temps de rechargement était trop long. Former un groupe avec plusieurs personne pouvait aussi se révéler pratique et surtout plus sur. Il attendrait le retour du serveur, il ne voulait pas dépenser de pièce pour lui mais cela se révélerait peut-être nécessaire.

 

Johanna était bien ! Elle se laissait porter par le brouhaha et appréciait sa bière. L'habitude faisait qu'elle restait aux aguets sans même s'en apercevoir et elle ne manqua pas de voir une jolie femme (Elfe, mais oui c'est une Elfe) se rapprocher. Sur ses gardes, elle se raidit sur son siège mais sa suspicion semblait inutile pour cette fois.
La jolie Elfe se présentait et cherchait des informations.


"Bonjour Erilmalindë ! Je me nomme Johanna et j'ai aussi entendu parler de ces brigands. Il parait que les villages sont mis à feu et à sang et que les femmes sont enlevées. Il ne fait pas bon traîner dans certains coins du pays."


Jetant un coup d'oeil à l'homme assis tout près, Johanna l'apostropha.
"Et vous, Monsieur, que cherchez-vous par ici ?"

L'elfe qu'il l'avait répere l'avait salué. Bien une allié potentielle dans la place si les chose tournent mal. Il la suivi du regard et l'entendit se présenter à une autre dame, une certaine Johanna qui venait d'arriver en boitant. Il se concentra pour écouter leur discussion. Il avait besoin d'une cible une personne a traquer cette personne mal en point pouvait peut-être le dépanner contre quelques piécettes. Les deux femme parlait de faire un bout de chemin ensemble, il pouvait peut-être les suivre.


Il finit de consommer ça commande et il se dirigea continu a surviellé ses futures amies, employeuse, compagnon... Enfin le destin déciderait personne d'autre n'avait l'air de pouvoir lui servir a quelque chose.


Niklaus appella le serveur et lui demanda des informations sur les deux dames. En faisant tourner une pièce entre ses doigts...

La bière coulait à flots ce soir et Joseph était content, de nombreuses chambres de son auberges étaient louées et sa grange affichait également quelques occupant moins fortunés. Il colla une assiette de ragoût, une bière et une clé de chambre à un de ses serveurs et l'envoya chez le Halfeling.

-Allez au boulot.

Des groupes se formaient un peu partout et le comptoir était assailli si bien qu'il ne pouvait s'occuper lui-même des commandes. Dans un coin, des bateliers aux rires gras et légèrement alcoolisé, visiblement des Reiklanders, accueillir parmi eux la femme qui les avait accosté, s'écartant pour qu'elle puisse prendre une chaise et s'installer.

-Mais bien sûr ma petite dame, que peut on faire pour vous ?

Du côté du semi-homme, le serveur fut pris à parti.

-Ben des brigands, y'avait bien la troupe de Heinz Gerber mais un chasseur de primes l'a capturé ce matin et il est désormais enfermer à l'arrière, comme le mérite cette raclure.

Tout en parlant, il pointa de quelques marches descendantes. De nombreuses auberges ou communautés isolées disposent d'une  sorte de cellule ou enfermer les malandrins en attendant qu'un magistrat ou que les patrouilleurs accompagnés d'un capitaine n'arrivent pour faire appliquer la justice, la plupart du temps assez définitive. Les cellules sont diverses, pouvant être des masures avec une porte verrouillables et d'autres, comme au Coq Hautain, ne sont rien de plus qu'un trou avec une grille en fer qui se referme par-dessus afin d'empêcher le prisonnier de s'échapper.

-Le chasseur est parti chercher les patrouilleurs qui nous débarrasserons de lui. Il devrait être la dans deux jours si tout se passe bien. Après pour vos autres questions, faut voir avec eux, c'est pas des habitués.

Le serveur déposa son fardeau et déguerpit en vitesse, le Halfeling aux yeux vairons ne lui inspirant guère confiance. C'était probablement pour ça que Josef l'avait envoyé le servir et il pesta avant de reprendre rapidement son travail.

Le serveur lui avait répondu avant de repartir rapidement. Le halfeling fixait maintenant la cellule, interroger le prisonnier savoir si il a des amis avec une prime le tentait beaucoup. Il reporta son attention sur l'elfe qui venait de hurler sa destination à toute la taverne.

La route de la vielle forêt, tiens tiens marmonna Niklaus. Le halfeling avait bien vu que l'elfe l'avait remarqué. Il s'approcha de l'elfe et s'installa comme elle au bar.

Dame Elfe, je vous salut, Je suis Niklaus Feufilasse de Grünburg et je me dirige comme vous vers la route de la vielle foret et je pense que mon arbalète pourra trouver son utilité car la route est connu pour ne pas être un lieu de balade conseillé. Avez vous d’autres compagnons?

Johanna observait tout ce petit monde qui se regroupait. Elle avait eu un élan de sympathie vers l'elfe mais bien vite, sa réserve et sa méfiance naturelle avaient repris le dessus. L'habitude de se faire oublier était ancrée en elle, elle s'était donc faite invisible (si tant est que cela était possible vu sa corpulence !)

Elle voyait d'un bon oeil des mâles se joindre à la troupe qui avait l'air de se former.
L' Ouest ? Pourquoi pas ?

"Hem ! Je connais quelques sentiers pour rejoindre les régions de l'Ouest et les routes cachées. Je pourrai vous guider au début mais pas jusqu'à la Grande Forêt. Il faut trouver quelqu'un de sûr qui a déjà fait le trajet.......et s'armer pour combattre les Brigands"